21 novembre 2024

Vive les feuilles de ginko

Après un intermède en dentelle aux fuseaux, j’ai repris le projet chemisier.

J’ai fini de broder toutes les feuilles à appliquer. Elles vont rester tranquillement installées sur le métier en attendant l’heure de les découper et de les fixer sur le chemisier.

Les fils au bout de la queue vont me servir à fixer chaque feuille sur l’envers du tissu

Et le chemisier à proprement parler ?

Après moultes tergiversations, et face à la difficulté pour trouver un tissu un peu plus épais, dans le bon coloris et qui reste joli, j’ai finalement décidé de garder le tissu du départ. Il est donc JOLI, DANS LE BON COLORIS mais très fin et tissé très lâche… Comme on dit, on ne peut pas tout avoir.

Me revoilà donc au point de départ, comment fait-on pour broder sur un tissu où l’on voit chaque trou d’aiguille ?

Quand il s’agit d’une broderie pour faire un encadrement, un sac, bref, un petit objet qui va être doublé ou tendu sur un support, la réponse est :

DOUBLER LE TISSU AVEC UNE TOILE FINE DE COTON

Cela permet de renforcer le tissu et de ne pas le déformer au cours de la broderie. La toile de coton sera prise dans les coutures ou sera tendue sur le carton. Personne ne verra la toile de renfort et le tour est joué.

Dans le cas du chemisier, doubler une partie du devant va changer le mouvement du tissu sur le corps et lui donner un tombant différent du reste du chemisier… Mauvaise idée.

J’en ai discuté avec Maïté, ma prof de broderie, qui m’a proposé deux solutions :

LA VISELINE

LA TOILE SOLUBLE A L’EAU

Je n’ai jamais testé la toile soluble à l’eau et elle non plus, du coup, je n’ai pas osé me lancer. Ce sera pour un autre projet. L’idée est simple : on fixe une toile soluble à l’eau au dos du tissu à broder. Une fois la broderie finie, on la passe à l’eau et la toile soluble fond.

J’ai donc acheté de la viseline la plus fine possible que j’ai cousue à grands points sous le tissu à broder. Je ne l’ai pas collée car la colle risque de se déposer sur les aiguilles et de gêner le travail. Cela veut dire qu’à la fin du travail, je vais devoir découper tout l’excédent de viseline autour de chaque feuille de ginko pour ne pas avoir l’inconvénient de l’entoilage sur une grande surface.

Me voilà remise en selle.

Prochaine question : comment broder l’ombre des feuilles de ginko puisque sur le chemisier, sous les feuilles déjà brodées que je vais appliquer, je souhaite broder la même feuille mais seulement en ombre.

La suite dès que possible…

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