21 novembre 2024

Des retrouvailles en or

Depuis la mi mars, les différents cours de broderie que j’anime se sont arrêtés. Faute de cours, les brodeuses ont maintenu le contact par mail en échangeant des photos sur l’avancement de leurs ouvrages et c’était aussi l’occasion de partager sur la vie au jour le jour, de blaguer … Bref, une bouffée d’air frais bienvenue et salutaire.

Jeudi dernier, nous avons pu enfin nous retrouver à la Philomathique de Bordeaux, masquées bien sûr, mais toutes ensemble. Chacune avait amené les ouvrages finis pendant le confinement. Je profite donc de cet article pour vous inviter à découvrir les dernières photos ajoutées dans la rubrique  »Ouvrage des élèves » en cliquant ICI. Et félicitations aux filles pour la qualité de leur travail.

Après les retrouvailles, revenons à la broderie or.

Depuis le dernier article (ICI), j’ai donc ouvert mes tiroirs pour choisir mes fils pour la broderie or… Et voilà mes trésors :

Dans les deux pochettes en haut à gauche se trouve de la cannetille lisse et frisée. En dessous, deux nouveaux fils argent et or proposés par DMC : le diamant grandé. Au centre, du mouliné métal violet et argent. Et à droite, une pelote de fil à crocheter, du Cébelia n° 10. Il me faudra aussi de la feutrine.

A cela, il faut bien sûr rajouter les moulinés verts et violets pour les fleurs et les feuilles en peinture à l’aiguille sur le pourtour.

Vient ensuite le temps de la décalque. Etape à ne pas négliger car une décalque bien faite avec des traits fins sera une aide précieuse pour une jolie broderie aux contours souples et harmonieux. Pour cela, j’ai utilisé la bonne vieille méthode du carbone avec un stylo bille. En plus, l’ouvrage ne pourra pas être lavé à la fin donc les traits de décalque doivent être précis car ils devront être recouverts par la broderie.

Je me suis posé la question de doubler la soie avec une toile légère en coton. J’ai choisi de ne pas le faire mais cela reste discutable. Je devrai faire attention à ne pas trop tirer sur le fil pendant la peinture à l’aiguille et pendant la broderie de la fleur au centre sinon le tissu va faire des vagues.

Quel support choisir pour tendre ce type de broderie ? Généralement, le plus simple et le plus rapide est d’utiliser un tambour (sur pied bien évidemment). Nous en avons déjà parlé ICI. Mais est-ce la bonne solution ? Il faut savoir qu’en broderie or, il n’est pas possible de déplacer le tambour sur une partie déjà brodée alors, si votre motif est petit et peut être centré sur le tambour, cela peut fonctionner. Dans le cas présent, ce n’est pas possible alors le travail devra être tendu sur un métier, lunéville, japonais ou autre, peu importe tant que la soie est bien tendue dans le droit fil. Souvenez-vous, nous en avons parlé ICI . En plus, la soie est un matériau fragile donc la tendre sur un métier l’abimera moins et fera moins de marques qu’en utilisant un tambour.

Tout est en place, la prochaine fois, on prend l’aiguille !

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