Comme toujours, le point de départ, c’est la BRODERIE.
Comme toujours, avant de commencer à broder, il faut réfléchir à : »Que vais-je faire de ma broderie ? »
Aujourd’hui, j’ai envie de partir sur une broche.
En cours, on se cantonne à travailler le sujet principal, en l’occurrence la broderie, et il en va de même pour la dentelle, la couture, le patch, etc… C’est bien dommage car tous ces mondes sont étroitement liés et sont amenés à se compléter pour aller vers des objets plus beaux et bien finis.
Nous allons donc essayer de fabriquer une broche de A à Z. C’est parti !
L’idée de base : faire une broche qui va se marier avec le chemisier brodé et le »poncho » qui ira sur le chemisier (l’aventure du chemisier a commencé ICI).
Avant de toucher une aiguille, il faut décider de la forme de la broche. La mienne sera ronde tout simplement. Le motif ? Une feuille de ginko qui va rappeler le chemisier et, autour de la feuille, un point qui rappelle la texture du tissu du poncho.
Première étape, tracer sur le tissu un rond pour la broche et un autre qui permettra de rabattre le tissu lors du montage.
Pour donner du relief à ma feuille, j’ai fixé un bourrage en feutrine.
Deuxième étape, j’ai brodé la feuille de ginko séparément comme je l’ai fait pour les feuilles à appliquer pour le chemisier (ICI). Je l’ai découpée et fixée à petits points sur la feutrine. La queue est brodée au point de Palestrina.
Troisième étape, des noeuds, des petits noeuds, encore des noeuds. Des noeuds, oui ! mais des noeuds CHINOIS en mélangeant plusieurs couleurs. Au début, l’effet n’est pas terrible et j’ai failli tout couper mais je dois avouer que le remplissage avançant, le rendu s’améliore.
Vu qu’il faut un temps certain pour faire tous les noeuds, je reviendrai plus tard pour la suite.
Je suis tout de même ravie de voir mon geste s’améliorer et mes noeuds devenir un peu plus réguliers. La théorie du noeud chinois est très simple mais le coup de main demande de la pratique.
Bon, les points de noeud m’appellent, j’y retourne…